Consignes aux auteurs

Avant de soumettre un article, lisez attentivement cette page.

Sciences du Design est une revue internationale évaluée par les pairs et soumise à un code éthique. La revue vise à l’avancement général des connaissances dans les disciplines du design au bénéfice des professionnel·le·s, des chercheur·e·s, des enseignant·e·s et des étudiant·e·s en design et au-delà.

Les articles soumis doivent être originaux et ne doivent pas être soumis simultanément à d’autres revues (voir le code éthique pour plus détail, notamment pour les articles traduits). Il est important également d’être attentifs aux enjeux de confidentialité et d’anonymisation (voir le code éthique).

Les auteurs et les autrices doivent soumettre un article complet (full paper) via notre nouvelle plateforme éditoriale : https://edition.uqam.ca/sciences-du-design.

Types d’article acceptés

Recherche empirique originale
Une recherche originale est un projet de recherche dont l’atteinte des objectifs dépend de la mise en œuvre d’une démarche d’enquête, d’exploration ou de création. Elle présente une forte consistance et s’appuie sur une problématique, des hypothèses, une méthodologie de recherche, un terrain empirique et une discussion finale. La structuration habituelle d’un tel article suit le modèle connu sous l’acronyme IMRAD : Introduction, Méthode, Résultats et Discussion. Ce type d’article peut s’étayer sur des approches variées de recherche empirique en design (recherche-projet, recherche-intervention, recherche-création, etc.).

Essai théorique ou spéculatif
Un essai théorique ou spéculatif a pour objectif l’élucidation d’un concept, d’une théorie, d’une méthode, ou d’un problème théorique dans le but d’apporter un éclairage nouveau pouvant faire l’objet de controverses. La valeur d’un tel travail repose sur l’identification d’une question, d’un paradoxe, d’une polémique qui fasse sens auprès des membres de la communauté de recherche, et repose sur une proposition théorique originale.

Étude de cas
Une étude de cas est un retour d’expérience qui permet de rendre compte d’une démarche, d’un projet, d’un dispositif pédagogique. Elle se distingue d’une recherche empirique originale. Elle met en œuvre une description riche du contexte dans lequel l’expérience a eu lieu et met en lumière les leçons qui peuvent en être tirées.

Picturielle
Issue de l’expérience des visualisations et inspirée du format des pictorials observé dans la recherche de langue anglaise, une picturielle est une étude dans laquelle un ou plusieurs éléments visuels de haute qualité (diagrammes, croquis, illustrations, photographies, etc.) jouent un rôle majeur dans la transmission d’une idée originale. Elle est obligatoirement accompagnée d’un texte, dont la longueur est moindre que celle exigée pour les autres types d’article.

Gabarits à utiliser

Afin de faciliter le processus de production de la revue, la soumission doit obligatoirement se faire à l’aide du gabarit au format Word téléchargeable ci-dessous :

Langue des articles

Nous publions uniquement des articles originaux en français. Toutefois, il peut s’agir d’articles originaux « pensés » dans une autre langue et soumis en français. Nous n’offrons aucun budget pour la traduction, il revient aux auteurs de traduire leur texte vers le français ou d’en financer la traduction. 

Longueur des articles

Corps de texte

• Article : entre 30 000 signes (5000 mots) et 40 000 signes (7000 mots), hors bibliographies et notes.
• Résumé : entre 1000 signes (160 mots) et 1300 signes (230 mots). 

Selon les usages de l’édition française, on entend par « signes » le nombre de « caractères espaces compris ».

Notes

Les références bibliographiques et les longs paragraphes ne sont pas acceptés en notes. Les notes doivent être brèves et servir uniquement à apporter une précision ou un commentaire marginal qui n’aurait pas sa place dans le corps de texte principal. Tout autre usage des notes sera refusé.

Titres, résumés et mots-clé

La qualité des métadonnées assure la bonne repérabilité des articles publiés par la revue dans les bases de données (voir indexation), ce qui est un gage de leur bonne diffusion dans la communauté de la recherche. Un article soumis à Sciences du Design comporte obligatoirement cinq métadonnées.

En français et en anglais
À des fins d’indexation, le titre de l’article, le résumé et les mots-clé doivent obligatoirement être soumis en français et en anglais. Se référer au gabarit d’article (ci-dessus).

Titre de l’article
Les titres sont les éléments les plus lus d’une revue, en particulier lors d’une recherche bibliographique. C’est pourquoi, au-delà de l’élégance que l’on peut vouloir rechercher dans la formulation du titre, il est important de considérer les éléments suivants, sans tomber pour autant dans un excès d’uniformisation des titres.

Dans le cas d’une recherche empirique originale, un bon titre doit pouvoir faire comprendre au lecteur :

• L’objet d’étude (OB)
• Le type d’étude (TY)
• Le contexte de l’étude (CX)
• La zone géographique (ZG) ou temporelle (ZT) concernée par l’étude (si applicable)
• Tout autre type de paramètre majeur applicable (par exemple, le type de population concernée par l’étude, etc.)

Par exemple : Designers et ergonomes à l’épreuve de la reconnaissance professionnelle (OB) : un essai de comparaison entre deux cultures de la conception (TY) dans l’industrie française des télécommunications (CX).

La revue laisse le soin aux auteurs et autrices de considérer et adapter ces consignes au type d’article soumis.

Résumé
Le résumé est une courte synthèse qui permet d’identifier rapidement le contenu de l’article et de faciliter son référencement. Il constitue un texte autonome situant le contexte et l’objectif de la recherche. Sa structure est libre mais doit comporter les éléments suivants :

• contexte de la recherche
• objectifs de l’article
• brève description de la méthodologie ou de l’approche
• résultats saillants et conclusions

Mots-clé (5 maximum)
L’efficacité des mots-clés repose sur leur capacité à être utilisés dans le cadre de recherches bibliographiques. Un mot-clé trop spécifique a peu de chance d’être utilisé lors d’une recherche. Il vaut donc mieux chercher à utiliser des mots-clés de nature et de forme conventionnelles. Des exemples de mots-clés usuels peuvent être trouvés dans des banques de mots-clés existantes ou dans les précédents numéros de la revue.

Affiliation des auteurs et autrices

L’affiliation sert à situer l’appartenance institutionnelle et la situation géographique. Il ne peut pas s’agir d’un mini-CV ou d’une biographie. Pour chaque autrice, auteur, il faut donc indiquer obligatoirement, mais uniquement :

• Prénom et nom
• Nom de l’établissement de rattachement ou ce qui en tient lieu (affiliation principale)
• Lieu de cet établissement (ville et pays)
• Adresse courriel
• Numéro ORCID si l’autrice, l’auteur, en possède un

Chaque autrice, auteur, ne peut indiquer qu’une seule affiliation qui devrait donc représenter son organisation d’attache principale (université, entreprise, etc.). Par ex. :

Meredith Davis
North-Carolina State University
Raleigh, États-Unis
courriel

Eneko Muruzabal Elezcano
Prosumerlab
Saint-Sébastien, Espagne
courriel

Les auteurs·rices n’ayant pas d’affiliation principale doivent indiquer à la place le nom de leur pratique professionnelle principale. Par exemple :

Rémy Bourganel
Consultant en innovation
Paris, France
courriel

Il n’est pas nécessare d’indiquer le nom des laboratoires ou des départements où les auteurs·trices évoluent.

Règles d’autorité

Pour les articles ayant plusieurs autrices et auteurs, il convient de faire un choix parmi les deux options suivantes. Soit les autrices et auteurs conviennent qu’ils et elles ont des parts égales dans le travail produit et, dans ce cas, l’ordre des noms est neutre, c’est-à-dire alphabétique. Soit ils et elles ne sont pas à parts égales et, dans ce cas, l’ordre des noms reflète l’importance des contributions de chacun·e et fait apparaître un·e premier·e auteur·rice, un·e second·e auteur·rice, etc., sans tenir compte de l’ordre alphabétique.

Normes bibliographiques et citations

Sciences du Design utilise le style APA, version 7 ou suivante adaptée au français telle qu’elle est résumée par l’Université de Montréal sur cette page : https://bib.umontreal.ca/citer/styles-bibliographiques/apa.

La norme APA est un système de référence de type (Auteur, date). Ce type de système allège la lecture des articles tout en permettant la mise en œuvre de corpus de références importants dans la liste finale de références. Toutefois, il comporte également certains pièges, notamment le saupoudrage de références et l’association de plusieurs références à un même argument sans justification. Les auteurs sont donc invités à faire un usage scrupuleux et économique de ces références et à ne pas hésiter à expliciter les arguments des auteurs auxquels ils se réfèrent.

Images et illustrations

L’utilisation d’images et illustrations est vivement encouragée, afin de rendre la lecture des articles plus visuelle et dynamique. Sciences du Design attache une importance particulière à la pertinence et à la qualité des illustrations, qui sont évaluées comme des contenus scientifiques au même titre que le texte. 

Sur la version en ligne en ligne de la revue, diffusée sur Cairn, les images sont en couleur. Sur la version papier, elles sont en noir en noir et blanc. Dans tous les cas, les images doivent respecter les critères suivants :

• 5 images/illustrations maximum par article
• une légende claire pour chaque image/illustration, mentionnant le copyright de l’image
• format JPG ou PNG
• résolution de 300 dpi (ppp)
• noms des fichiers anonymisés (par exemple : Fig1.jpg, Fig2.jpg, Fig3.jpg, etc.

Si votre soumission comporte des images que vous n’avez pas l’autorisation de reproduire, vous ferez votre affaire et assumerez les charges de tous les paiements relatifs aux autorisations concernées en cas de recours. Voir le code éthique.

Règle d’anonymisation

Afin de garantir le bon déroulement du processus d’évaluation, les auteurs·rices ne doivent pas pouvoir être identifié·e·s par les évaluateurs·rices. Les auteurs doivent donc respecter des règles strictes d’anonymisation, selon les usages en vigueur dans la recherche internationale.

• faire disparaître dans les métadonnées et dans le texte de l’article le nom des auteurs·rices, le nom de leur établissement ou tout autre élément permettant de les identifier (nom de leur laboratoire, de leurs collègues, de leur ville, etc.) ; 
• lorsqu’il est nécessaire de faire référence à une publication de l’un des auteurs·rices, remplacer le nom de celui-ci par le mot « Auteur ». Par exemple, au lieu d’écrire « (Vial, 2015) », on écrit : « (Auteur, 2015) ». 
• dans la bibliographie finale, pour les références à une publication de l’un des auteurs·rices, remplacer l’intégralité de la référence par la mention « Auteur, 2015 ». Par exemple, au lieu d’écrire « Vial, S. (2015). Le design. Paris : Puf. », on écrit : « Auteur, 2015 ».
• dans la bibliographie finale, les références à une publication de l’un des auteurs·rices doivent être sorties de l’ordre alphabétique et apparaîre en haut de la bibliographie. Par exemple, pour une référence à une publication de Vial, on placera la mention « Auteur, 2015 » en tête de la bibliographie (au lieu de la laisser à l’emplacement de la lettre « V »).
• tous les fichiers soumis, y compris les fichiers image, doivent être nommés sans indication de nom d’auteur·rice. Par exemple : fig1.jpg, fig2.jpg, fig3.jpg, etc.