Code éthique
1. Responsabilités des autrices et auteurs
Par commodité, nous utilisons ci-dessous la formule « l’autrice, l’auteur » pour désigner l’instance auctoriale, qu’il s’agisse d’une ou plusieurs personnes.
1.1. L’autrice, l’auteur, doit garantir que l’article qu’il soumet à la revue est original, ne repose pas sur des travaux déjà publiés et ne porte pas atteinte aux droits moraux de la propriété intellectuelle de toute autre personne ou entité.
1.2. L’autrice, l’auteur, ne doit pas soumettre son article à plusieurs revues en même temps.
1.3. L’autrice, l’auteur, doit prohiber les publications multiples ou redondantes.
1.4. L’autrice, l’auteur, doit soumettre son article en français, quelle qu’en soit la langue d’origine. Si cette dernière n’est pas le français, l’autrice, l’auteur, doit s’assurer d’avoir traduit ou fait traduire l’article en français avant soumission. Les frais de traduction éventuels sont à sa charge et ne sont pas assumés par la revue.
1.5. L’autrice, l’auteur, peut soumettre à la revue un article déjà publié ou en cours de publication dans une autre langue que le français après en avoir demandé l’autorisation à la rédaction en chef et lui avoir partagé l’article d’origine. Dans ce cas, il faudra mentionner obligatoirement la référence à l’article déjà publié et bonifier l’article soumis pour le lectorat de Sciences du Design.
1.6. L’autrice, l’auteur, doit, dans sa contribution, exclure toute forme de langage diffamatoire, insultant ou hostile.
1.7. L’autrice, l’auteur, doit informer la rédaction de la revue de tout conflit d’intérêt potentiel et, le cas échéant, le mentionner à la fin de l’article dans une brève déclaration d’intérêts.
1.8. L’autrice, l’auteur, doit citer, de manière précise et détaillée, toutes les références sur lesquelles s’appuie sa contribution.
1.9. En cas de faute grave de la part de l’autrice, l’auteur, la rédaction en chef est en droit de publier une rétractation, d’alerter l’institution de l’autrice, l’auteur, et de refuser, à plus ou moins long terme, ses contributions à venir.
1.10. Le cas échéant, l’autrice, l’auteur, doit ajouter à sa contribution une section « Remerciements » dans laquelle il précise toutes les sources de financement et de soutien, ainsi que leur rôle dans la recherche en question.
1.11. Toutes les autrices, auteurs, d’un article doivent avoir contribué de manière significative à la recherche présentée. L’autrice, l’auteur, désigné comme correspondant auprès de la revue doit s’assurer que tous les auteurs ayant contribué à l’étude soumise figurent dans la liste des co-auteurs. Il doit également s’assurer qu’ils ont approuvé la version définitive de l’article et, en cas de besoin, doit pouvoir attester de l’autorisation écrite de tous les co-auteurs pour la publication de la contribution. Toute demande de modification de la liste des auteurs après publication de la contribution pourra donner lieu à un rectificatif.
1.12. Lorsque la recherche implique la participation de sujets humains, l’autrice, l’auteur, doit justifier l’obtention d’une approbation éthique délivrée par un comité d’éthique de la recherche institutionnel reconnu (ou démontrer avoir obtenu un consentement écrit explicite de la part des individus concernés) et procéder à un travail d’anonymisation suffisant afin de garantir l’anonymat des personnes.
1.13. Lorsque l’article fait état de recherches sur les animaux, l’autrice, l’auteur, doit justifier l’obtention de l’approbation éthique et légale ainsi que le nom de l’organisme qui l’a délivrée. Les expériences doivent avoir été réalisées dans le respect des réglementations institutionnelles et nationales (telles que la déclaration d’Helsinki).
1.14. L’autrice, l’auteur, doit signaler toute modification apportée aux images utilisées, et fournir à la rédaction en chef les images originales. Il peut, par exemple, être légitime d’agrandir une partie d’une œuvre d’art pour attirer l’attention sur des détails. Il est également possible de modifier la luminosité et le contraste à condition d’appliquer les ajustements de manière égale à l’ensemble de l’image et de ne déformer ou dissimuler aucun aspect de l’image.
1.15. L’autrice, l’auteur, autorise la publication de sa contribution aux formats imprimé et numérique.
1.16. Lorsqu’ils ont contribué à un article à titre d’autrices, d’auteurs, les rédacteurs·rices en chef et membres de l’équipe éditoriale sont exclus des décisions de publication.
1.17. L’autrice, l’auteur, est tenu de participer au processus d’évaluation par les pairs et, par conséquent, de fournir une version révisée de l’article soumis, ainsi que toutes corrections d’erreurs demandées.
1.18. L’autrice, l’auteur, n’a aucun frais de publication à payer si l’article soumis est accepté.
2. Responsabilités des évaluatrices et évaluateurs
2.1. Pendant et après l’examen, l’évaluatrice, l’évaluateur, doit garder confidentiels les détails de l’article et des conditions de son évaluation, et ne pas contacter directement l’autrice, l’auteur, sans autorisation de la revue.
2.2. L’évaluatrice, l’évaluateur, doit faire preuve d’impartialité pour évaluer l’originalité, la clarté, et le mérite scientifique de l’article qui lui est soumis, sans distinction ethnique, confessionnelle ou politique, ni préjugés intellectuels.
2.3. L’évaluatrice, l’évaluateur, doit avoir une bonne connaissance du sujet abordé par l’article soumis à son analyse ; s’il estime ne pas avoir les compétences requises, il doit en informer rapidement la rédaction en chef de la revue.
2.4. L’évaluatrice, l’évaluateur, doit informer la rédaction en chef de la revue de tout conflit d’intérêt potentiel avant et après évaluation de l’article.
2.5. L’évaluatrice, l’évaluateur, doit respecter les délais impartis, ou fournir à la rédaction une estimation précise du temps supplémentaire nécessaire.
2.6. S’il constate des irrégularités, des comportements répréhensibles (tels que la fabrication de données, la falsification, le plagiat, la manipulation d’images, la recherche non éthique, la publication redondante ou multiple, les conflits d’intérêts non déclarés, etc.), l’évaluatrice, l’évaluateur, doit immédiatement en informer la rédaction en chef de la revue.
2.7. L’évaluatrice, l’évaluateur, doit fournir une évaluation précise et constructive, en se gardant d’utiliser un langage insultant, accusatoire ou hostile.
2.8. Il ne doit pas être demandé à l’autrice, l’auteur, de citer les propres travaux de l’évaluatrice, l’évaluateur, sauf si une justification scientifique solide est avancée.
2.9. L’évaluatrice, l’évaluateur, ne doit impliquer personne d’autre dans l’évaluation de l’article en l’absence d’autorisation préalable de la rédaction en chef de la revue.
> Voir aussi la page Évaluation par les pairs.
3. Responsabilités de la rédaction en chef
3.1. La rédaction en chef est responsable de tout ce qui est publié dans la revue.
3.2 La rédaction en chef doit faire preuve d’impartialité pour évaluer l’originalité, la clarté, et le mérite scientifique des articles qui lui sont soumis, sans distinction ethnique, confessionnelle ou politique, ni préjugés intellectuels. La rédaction en chef peut rejeter un article s’il le juge hors de propos ou non conforme à l’esprit de la revue.
3.3. La rédaction en chef doit être le médiateur des relations entre les auteurs et les évaluateurs durant le processus d’évaluation de l’article.
3.4. La rédaction en chef doit encourager la correspondance et la critique constructive du matériel publié, et inviter les auteurs à y répondre si les commentaires en question sont pertinents.
3.5. La rédaction en chef doit établir et mettre à jour une base de données sécurisée d’évaluateurs qualifiés et contrôler leurs performances respectives en termes de qualité et de respect des délais.
3.6. Les décisions prises par la rédaction en chef à propos des articles soumis ne doivent en aucun cas être soumises à l’influence ou à la pression de l’employeur de l’éditeur, du propriétaire de la revue ou de l’éditeur, conformément au principe de l’indépendance éditoriale. Une communication régulière avec le propriétaire et l’éditeur de la revue est par ailleurs nécessaire.
3.7. La rédaction en chef doit veiller à ce que les considérations commerciales n’affectent pas les décisions éditoriales.
3.8. La rédaction en chef doit protéger la confidentialité des informations personnelles ou des interactions professionnelles.
3.9. La rédaction en chef doit prêter attention au langage utilisé dans les articles soumis ainsi que dans les rapports rédigés par les évaluateurs, dans le but d’éviter des poursuites pour diffamation ou déclaration inexacte pour cause de négligence.
3.10. La revue doit indiquer la source originale du matériel traduit qu’elle publie.
3.11. La revue s’engage à ne pas supprimer ou obscurcir tout ou partie d’un article, sauf en cas d’infraction légale, de diffamation, ou si des données fausses ou inexactes présentant un risque grave ont été publiées, et ce toujours après une déclaration de rétractation.
3.12. Un problème potentiellement grave appelle avant tout une discussion avec l’équipe éditoriale qui peut déboucher sur la décision de mener une enquête approfondie et d’impliquer d’autres acteurs (institutions, employeurs, bailleurs de fonds concernés).
3.13. Si nécessaire, la rédaction en chef s’engage à publier toutes corrections, clarifications, rétractations ou excuses.